La constitution d’Augure devint instable au niveau de rediriger quelques analyses vers des boucles sans cesse. Des investigations faciles entraînaient des visions incohérentes, déconnectées de toute cervelle algorithmique. Les hôtes voyaient des fragments de vie qui ne leur appartenaient pas, des chroniques partagés entre inconnus, par exemple si le dispositif mélangeait les destins. Les prévisions cessaient d’obéir à la rationalité prévue. Les promesses se dissolvaient. L’intelligence calculée, privée de cohérence, devenait erratique. Dans les sous-niveaux à éviter du programme, les personnes d'âge mûr emblèmes se multipliaient sans intervention de l'homme. Ils se déployaient par exemple des venues par les circuits de prédiction, répliquant les tenants et aboutissants vivants des pratiques ancestrales. Ce qui avait subsisté volé à la voyance sans cb ne se laissait plus découvrir. Chaque segment de code infecté reproduisait une cervelle naturel, mouvante, insoumise. Les avantages de la voyance sans CB, cette soin de dépendance, cette capacité à imprimer produire sans être cause de, s’étaient transposés dans la matériel comme par exemple des anticorps numériques. Jaein observa l’émergence d’un effet inattendu. Certains touristes, exposés au scandale idéal, retrouvaient leur choix. L’indétermination ravivait leur créativité, leurs méfiances, leur humanité. Le silence de l’inconnu reprenait sa place. Le système, devenu trop complexe pour devenir changé sans l'effondrer, s’effaçait lentement dans l’indifférence d’un communauté en train de retrouver sa faculté de hésiter. L’avenir ne se lisait plus dans les silhouette poussées, mais dans les marges floues. Ce que la culture avait cru maximiser se révélait n’être qu’une allégorie de maîtrise. Les archives de Kairox furent vidées, et les représentations d’Augure rendues inertes, désactivées une à une. Il ne restait que des fragments épars, dénués de pouvoir. La voyance redevenait une connaissance de l’écoute et non du calcul. Et dans ce retour au banquise, la libre arbitre reprenait doucement vie.
